Faut-il dématérialiser les
magazines des collectivités ?
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Sources : Benchmark ECINS ‘Etudes de lectorat pour des Collectivités’, sur des échantillons représentatifs des français (âge et CSP), 6 451 répondants sur 6 études récentes.
À l’ère du numérique, il est aisé de penser à dématérialiser son support de communication. En tant que collectivité, le magazine en version papier est parfois remis en question, la tentation de réaliser des économies est forte et la possibilité de privilégier un envoi numérique se pose.
Seulement, le citoyen d’aujourd’hui est-il un lecteur si connecté ? Et les plus connectés d’entre eux préfèrent-ils une version numérique ou prendre en main le magazine papier ?
Experts en études de lectorat, nos enquêtes de satisfaction sur la forme, le contenu et les objectifs d’information des magazines de collectivités démontrent que ces magazines sont très lus et que les lecteurs préfèrent le format papier.
En effet, 11% choisiraient de le recevoir par mail à la place de la version papier et la même proportion va d’ailleurs le lire sur son ordinateur, téléphone ou tablette (puisque les magazines sont accessibles sur les sites Internet des régions, conseils départementaux, mairies, agglomérations, etc.).
La dépose en boîte aux lettres est l’option qui semble le plus convenir aux envies actuelles des lecteurs. En effet, ils sont 9 lecteurs sur 10 à répondre « non » à la question ‘Avez-vous déjà consulté en ligne le magazine ?’ Conserver la version papier du magazine semble plus que d’actualité pour conserver son lectorat.
Malgré un fort attrait pour les nouvelles technologies et un usage fréquent des outils numériques et de leurs applications, il est important d’entendre leur opinion : la plupart de nos interrogés ne sont pas favorables à un envoi dématérialisé, mais souhaitent conserver la praticité et simplicité du format papier.
Cette donnée est d’autant plus importante pour les lecteurs retraités, qui représentent la part la plus conséquente des lecteurs engagés et assidus et pour qui l’option dématérialisée convient rarement. Il y a également les lecteurs assidus qui, las des écrans après une journée de travail, liront avec envie le magazine reçu dans leur boîte aux lettres. Ainsi, il est préférable de conserver les deux modes de lecture : en papier et en ligne.
Et l’avenir ?
Pour autant, nous observons une évolution dans les tendances car le taux de lecture en ligne des magazines de collectivités augmente depuis quelques années. Les premiers scores étaient très bas (5%), et atteignent aujourd’hui 15% au mieux (il est de 11% en moyenne sur toutes les études). Il varie selon l’énergie déployé autour du numérique.
Enfin, il est essentiel de repréciser que ce benchmark concerne les collectivités et non des magazines BtoC ou BtoB ou Institutionnels.
